Diplômé de l'université de Columbia en 1903 comme ingénieur des mines, il travailla avec le Nobel Walther Nernst et obtint son doctorat en 1906. Après avoir séjourné en Europe (Paris, Göttingen) il revint aux États-Unis où il entra dans le laboratoire de recherche de General Electric à Schenectady.

Il travailla sur de nombreux champs de la chimie et de la physique :

• phénomène lié au Vide ;
• mécanisme atomique et moléculaire ;
• film absorbant ;
• décharge électrique dans les tubes à gaz basse Pression.

Il fut lauréat de la Médaille Hughes en 1918. En 1920, il reçut le Prix Rumford pour ses travaux sur les phénomènes de type thermoïoniques. En 1924, il introduisit le terme de température électronique et inventa une méthode de diagnostic par sonde pour mesurer cette température ainsi que la Densité électronique associée. C'est une méthode intrusive mais qui est encore utilisée de nos jours : elle porte le nom de « sonde de Langmuir ».

Il contribua grandement au développement des tubes électroniques en créant une triode à vidé poussé: le « pliotron » ainsi que grâce à ces travaux sur le tungstène.

En 1928, il introduisit le terme plasma pour désigner les gaz ionisés. Il obtint le prix Nobel de chimie en 1932 pour ses travaux sur la chimie des surfaces. Il fut également lauréat de la Médaille Franklin en 1934 et du Faraday Lectureship de la Royal society of chemistry en 1939.

Voir aussi

Liens externes

• (en) Biographie de la fondation Nobel
• (en) Article du MIT sur Irving Langmuir